
Depuis le sud de la région parisienne, la Loire n'est pas très loin (250 km aller-retour ce week-end).
Et ses paysages nous captivent depuis longtemps.
En cet automne encore très (trop) ensoleillé, l'appel au calme après deux mois de boulot intensif se fait entendre.
Pas besoin de grand chose. Un DéAmbuLandTeur suffit. Le plein d'eau, un petit plein du frigo avec ce que je n'ai pas consommé au Broc LAND la semaine dernière, appareil photo, drone, et manteau quand même, on ne sait jamais.
La batterie me fait des siennes. Heureusement, sur une Serie Petrol, le lancement du moteur est assez aisé avec une manivelle.
Et quel pied de voir le quidam s'arrêter net, se demandant ce que je fabrique !
Et en passant, un plein de réservoir : ça vaut bien une chambre d'hôtel *** à ce tarif.
Et vogue le DéAmbulandTeur, en excès de vitesse bien souvent maintenant.
Pas de point d'arrivée prévu. On navigue au GPS sur des cartes IGN au 25.000.
Évitement d'Orléans par la rocade pour gagner la Loire au plus vite.
La côte nord est fort roulante, et dans la descente de la Loire vers Nantes, les rares chemins qui quittent les levées vers les berges sont de l'autre côté de la route : pas pratique avec mon engin...
On décide donc de traverser à Meung-sur-Loire : ça tombe bien, il y a un pont.

Et 1ère à droite en sortant, et premier chemin à droite encore. Il est 14h30 et l'estomac commence à crier famine.
Au bout de deux petits km qui testent les suspensions de la bête, après avoir cherché presque en vain un coin sympa, le chemin se rétrécit en sentier.
Mais une belle placette (sans doute utilisée par les pêcheurs) permet un demi-tour aisé.
Et l'on se retrouve devant une belle descente vers la Loire que nous avions loupée à l'aller.
Exploration à pieds avant d'engager le DéAmbuLandTeur là-dedans (faire 50 m en marche arrière entre deux rangées de broussaille où se cachent 2 fossés, je n'aime pas trop).
Jolie placette en bord de Loire, bien dégagée, de quoi faire demi-tour. C'est décidé, on déjeune ici.
Je descends l'ambu tranquillement, et on s'installe pour pique-niquer.

Avec un bière pour dégager la poussière. Et puis une sieste pour récupérer les heures de sommeil perdues.


Et tout compte fait, il est bien tard : nous sommes en octobre, le soleil se couche vite.
On décide de rester sur place, malgré la course de VTT qui passe sur le chemin au dessus de nous.
BBQ pour quelques saucisses. Anjou rouge en apéro qui nous accompagne jusqu'aux fromage et dessert.

On s'amuse à prolonger les flammes tard dans la nuit : 20h30, le soleil s'étant couché à 19h30.

Et faute de bois, faute de chaleur, on se réfugie dans le saloon que j'ai préparé.
Une petite heure de lecture et puis s'en va.
Et presque un tour de cadrant complet. Cela fait très longtemps que ça ne m'est pas arrivé. Comme quoi, mon saloon vaut bien une chambre d'hôtel ***.
L'air est bien plus frais au matin. Quelques chasseurs ont tenté en vain de nous réveiller. L'écho des tirs sur la Loire est étonnant, si ce n'est détonant.
Petit dèj au saloon, avec une bonne couche sur le dos. On ne sortira les fauteuils qu'avec l'arrivée du soleil sur la plage. Pour un deuxième café bien chaud.
Vaisselle de la veille, abandonnée lâchement dans la roue de secours, avec eau chaude en quantité et qualité grâce à la bouilloire Kelly Kettle. Mais la douche attendra ce soir, il fait encore frisquet.

Retour tranquille avec une étape à Cléry-Saint-André après notre passage par le Paradis... en bord de Loire.

Et une autre en forêt d'Orléans (La Croix Riffard) pour déjeuner à 14h, toujours sous le soleil.
AmbuLandTement (en RHD

Luc