Les rétros, je n'y arrive pas, on verra plus tard. Je n'ai pas les bons bras (de rétro hein...).
Donc la suite, avec la remontée du pépère dans la Nièvre :
Samedi 11 Avril 8h30. Après une (courte) nuit, un excellent petit déjeuner, la réparation de l’essuie glace rebelle, la vérification des niveaux, nous repartons. Sous une pluie battante. Là je me dit que c’est du sérieux. Il doit rester un peu plus de 630 km à faire.
Réparation de l'essuie glace, niveaux, le tout à l'aube et sous la pluie !
Si tout se passe bien, ce soir Wilson est à l’abri dans le jardin (abri fini de construire en partie le week end précédent !).
Trajet prévu : contourner Toulouse sans se perdre, Montauban, Cahors, Brive, Clermont, Vichy, Moulins, Nevers et Cosne sur Loire. Toujours pas de portable. J’achète une carte de téléphone pour tenir ma bien aimée au courant de notre périple. Des clops. Et zou !
Pas de soucis particuliers à signaler sur le trajet, Wilson roule bien, le moteur est vraiment fabuleux. Par contre beaucoup de pluie, dehors, d’humidité, de ruissellements, de fuites à l’intérieur. C’est vrai que dans un land, le plus dur est de garder l’eau dehors et l’huile dedans !

Il pleut dehors...

Il pleut dedans...

De l'eau pour mon cendar !

Pause (parmi quelques autres) avant Clermont, il pleut toujours
Les quelques arrêts pipi ou essence m’ont rappelé que ce 109 n’est pas un véhicule que l’on croise couramment sur nos routes. Les regards qui se tournent en disent long. Il y a même un gars qui est venu discuter un peu, et qui me dit « oulala ! bonjour la consommation ! ». Je lui ai rétorqué qu’en même temps ce n’est pas lui qui va faire le plein. Cela m’énerve profondément ce genre de réflexion !
Le regret que j’ai durant ce retour c’est de ne pas pouvoir joindre philenland. J’aurai bien aimé faire connaissance, et voir l’avancement de la restauration de son 109 Stage One. Cela me plairait bien un 109 V8. On verra plus tard !
Arrivée dans le jardin vers 18h30.

Enfin dans le jardin, les 100 derniers kilomètres ayant été faits au sec
Oreilles en choux fleur, cervelle en purée, cul en compote, cheville droite douloureuse, nuque raide comme un bambou. Mais quel pied ! Je regrette presque d’arrêter le moteur, et de devoir attendre le lendemain pour l’entendre à nouveau.
Voilà l’histoire de l’achat et du convoyage de Wilson. Merci encore à Oliver pour sa confiance et sa patience, sa disponibilité, merci à Philenland et désolé d’avoir loupé le rendez-vous, mais promis je passerai te voir un de ces quatre. Merci à ma tendre et chère qui m’a supporté durant les dernières semaines d’attente (plus que 3 semaines, plus que 8 jours, dans 2 jours à cette heure-ci etc…). Merci à mon Titi qui m’a accompagné, et soutenu durant les derniers kilomètres, difficiles en raison de la fatigue. Merci à tous ceux qui ont lu ce petit article jusqu’au bout !
J’invite les landistes (séristes ou non) de la Nièvre qui ont envie de se balader, de discuter à me contacter. Prochaines étapes durant l’automne, voire l’hiver, pour les retouches sur le chassis de Wilson.
Allez, si vous êtes sages, le montage des 900 et quelques photos finales plus tard !
FIFI